• L'idiot du village mondial
    2005-07-08 14:54:30 :
    3- Nicolas Sarkosy, président de l'UMP
    Il raconte partout qu'il a dîné avec Monica Bellucci et d'ajouter qu'elle est "moins belle qu'on ne le dit".


    2005-07-04 10:33:25 :
    2- Nicolas Sarkosy, président de l'UMP
    "Avec les acteurs, on se comprend, on a le même public."


    2005-07-01 09:57:16 :
    Nicolas Sarkosy, président de l'UMP
    "Pourquoi chercherais-je l'électorat du Front national ? Je l'ai déjà !"


    2005-06-27 10:46:47 :
    Ernest-Antoine Seillière, président du Medef
    Lors d'un cocktail, il a déclaré : "Moi, je suis un socialiste anglais".


    2005-06-13 11:07:52 : Nicolas Sarkosy, ministre de l'Intérieur
    "Ce n'est pas être un hérétique que d'affirmer que nos politiques sociales finissent par protéger davantage des statuts qu'à faciliter la création d'emplois."


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  • Communiqué de la LCR et du PCF

     Des délégations de La Ligue communiste révolutionnaire (composée de Olivier Besancenot, Pierre-François Grond, Christian Picquet et Galia Trépère) et du Parti communiste français (composée de Marie-George Buffet, Nicole Borvo, Jean-François Gau et Richard Sheehan) se sont rencontrées le 30 juin, au siège du PCF à Paris.

    Les deux délégations ont procédé à un tour d'horizon de la situation française. Elles se sont félicitées du large rassemblement favorisé par la campagne du « non » de gauche et de la création de centaines de collectifs, qui ont été les artisans du vote du 29 mai, en rejet des politiques libérales conduites en Europe et en France. Elles ont tiré un bilan très positif de la rencontre antilibérale européenne du 24 juin, comme de la réunion nationale des collectifs du « non » de gauche le 25 juin. Et elles ont constaté leur accord pour que se perpétue l'action unitaire engagée dans ces cadres, autour de campagnes et de débats que les questions cruciales de l'heure. Le PCF et la LCR ont, de même, constaté leur convergence sur la nécessité de construire une vaste mobilisation populaire face à la volonté des dirigeants européens de poursuivre leurs contre-réformes libérales au mépris de l'aspiration des peuples. Les deux partis entendent également s'opposer de toutes leurs forces à l'action provocatrice de Chirac et de son gouvernement, qui bafouent le vote du 29 mai et veulent profiter de l'été pour aggraver encore, au moyen des ordonnances notamment, leur politique de régression sociale.

    Le PCF a ainsi exprimé son souci de riposter dans l'urgence aux mauvais coups que prépare le gouvernement dans les prochaines semaines. La LCR a proposé que s'engagent une vaste mobilisation sur les priorités sociales du moment et une campagne d'opinion pour tirer les conséquences de l'illégitimité de la politique que la droite prétend imposer au pays et exiger de nouvelles élections générales. Les deux délégations ont également confronté leurs points de vue sur la construction et le contenu d'une alternative aux logiques libérales en France. Cet échange doit se poursuivre, notamment à l'occasion de l'université d'été de la LCR fin août (où ont été invités les principaux porte-parole de la campagne du « non » de gauche) et de la Fête de l'Humanité les 9-10-11 septembre que le PCF souhaite être le grand rendez-vous de toutes les forces qui s'opposent à la politique de la droite et travaillent à une alternative antilibérale. La LCR a, pour sa part, proposé que s'engage une discussion publique sur ces questions entre les deux organisations (conférences, échanges de tribunes dans les organes de presse...). Le PCF a, quant à lui, exprimé son souhait de contribuer, dans le cadre des initiatives de débats décidées par les collectifs ou par ses propres initiatives, à l'élaboration avec toutes les forces politiques et sociales intéressées et avec les citoyennes et les citoyens à l'élaboration d'un programme politique antilibéral et a avancé l'idée que s'organise à l'automne une première échéance nationale de débat à cette fin. Les deux partis restent en contact à propos des diverses propositions évoquées lors de cette rencontre.

    Le 4 juillet 2005

    Communiqué de la LCR et du PCF

    Le 4 juillet 2005


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  • Texte de l'appel

    jeudi 16 juin 2005.
     

    Une nouvelle convention d'assurance chômage doit être négociée dès septembre 2005 ; nous appelons à faire converger nos forces, et nous signons ensemble, que nous ayons un emploi ou non, pour obtenir :

    1° qu'il n'y ait plus aucun revenu inférieur au SMIC mensuel parce que vivre avec moins c'est impossible.

    2° qu'on cesse de faire la guerre aux chômeurs et aux chômeuses au lieu au lieu de combattre le chômage et la précarité.

    3°que les contrôles toujours renforcés et les radiations cessent.

    4°qu'un système généralisé de sécurité économique et sociale garantisse :

    -   une continuité des droits à l'emploi, à la formation, à l'indemnisation

    -   l'accès de tous et de toutes aux mêmes droits, quel que soit l'âge, la situation familiale, le passé professionnel

    -   le libre choix de son emploi et de sa formation

    5°que les salarié-e-s disposent de nouveaux droits, qu'ils et elles soient représenté-e-s partout où se décide leur sort, en particulier les chômeurs et les précaires, par leurs organisations, syndicales et associatives.

    Nous appelons à nous mobiliser, partout, pour imposer ces exigences. Nous soutiendrons toutes les initiatives qui vont dans ce sens, et en particulier celles qui devront être prises lors de la renégociation de la convention Unedic de l'automne 2005.




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    •  Déclaration

      Conférence Européenne  - Paris 25 juin 2005

      Une nouvelle époque peut s'ouvrir en Europe
      Nous, participantes et participants à la Conférence européenne de Paris les 24 et 25 juin 2005, mettons en débat dans tous les réseaux associatifs, syndicaux et politiques en Europe les propositions contenues dans la déclaration suivante.


      La victoire du Non en France est celle du Non de gauche, proeuropéen, alter mondialiste, démocratique et contre le néolibéralisme et la guerre. Prolongée par le Non néerlandais et les mobilisations croissantes (à amplifier) dans les opinions dans nombre de pays pour le rejet de ce texte, elle constitue un événement politique majeur pour l'Europe entière. Nous devons saisir cette première victoire contre l'Europe néolibérale et la prolonger. L'expérience nous révèle qu'un rassemblement populaire, citoyen peut conduire à des majorités antilibérales.

      Nous voulons dépasser la crise de cette construction européenne qui a le marché pour idole et la négociation secrète pour liturgie, pour fonder l'Europe sociale, démocratique, pacifique, féministe, écologique, de solidarité entre les peuples.

      Ensemble, nous voulons engager un large mouvement  citoyen à l'échelle européenne

      pour développer, du local à l'échelle européenne, en solidarité avec tous les peuples du monde,  des dynamiques politiques et sociales en faveur d'une Autre Europe.

      Il s' agit  de résister et gagner face aux politiques néolibérales,
    • De construire une mobilisation large et déterminée sur des objectifs politiques immédiats (retrait des directives de libéralisation en cours, notamment la directive Bolkestein et celle sur le temps de travail qui doit être remplacée par une nouvelle directive qui limite réellement le temps de travail et permette d'améliorer les conditions de travail).

    D'exiger que les peuples puissent décider de leur avenir et que leurs choix soient respectés. En ce sens, nous proposons une campagne pouvant s'appuyer sur une pétition dans tous les pays, exigeant un changement fondamental des politiques européennes. Cette réorientation doit notamment avoir comme objectifs : une répartition plus juste des richesses ; la lutte contre le chômage, la précarité, la pauvreté et l'exclusion sociale ; la défense de notre environnement ; la remise en cause du rôle de la Banque centrale européenne et du pacte de stabilité ; la défense et le développement des services publics ; l'action pour une égalité réelle entre les femmes et les hommes ; le respect des droit des immigrés ; une action européenne en faveur de la souveraineté alimentaire en tant que droit fondamental des peuples.

    Pour débattre et construire des alternatives aux politiques néolibérales en Europe, nous souhaitons engager une démarche ouverte à toutes les forces opposées au néolibéralisme qui le souhaitent. Elle doit permettre :


               De favoriser l'irruption des peuples sur la scène européenne, la seule issue possible de la crise

    • De contribuer à expression des exigences populaires, citoyennes concrètes pour une autre Europe
    • De créer un espace public européen fondé sur les principes de pluralisme, de tolérance, de laïcité, dans un esprit de rassemblement et d'unité permettant l'agglomération de forces nombreuses
    • D'articuler nos propositions alternatives
    • De renforcer notre coopération avec les peuples de l'Est européen afin d'améliorer les conditions matérielles et politiques de leur participation dans la lutte pour une Europe démocratique et sociale, en vue de consacrer les moyens budgétaires nécessaires et de combler le fossé existant entre les deux parties du continent
    • De construire une Europe refusant les discriminations, les racismes, la domination patriarcale
    • De refuser la logique de guerre et de militarisation de l'Union Européenne, de construire une Europe agissant en faveur d'un autre monde

      Construire une Europe sociale, démocratique, pacifique, féministe, écologique, solidaire

      ·        Partout doit s'engager un large débat politique pour construire une Europe sociale,  démocratique, écologique. En ce sens, nous faisons appel à toutes les militantes et tous les militants politiques, syndicalistes, associatifs, de réseaux et mouvements, aux citoyennes et citoyens pour tenir partout des initiatives, rencontres et assemblées permettant d'élaborer des propositions. Ce vaste mouvement pourrait déboucher sur un Manifeste ou une Charte des droits sociaux, démocratiques et environnementaux dessinant l'Europe que nous voulons.

      ·        Il prendra toute sa place dans le processus du Forum social européen; notamment lors de l'assemblée européenne de préparation du FSE à Istanbul (23 – 25 septembre) et lors de la rencontre internationale organisée à Rome (12 et 13 novembre) par les réseaux italiens.

      ·        Le FSE d'Athènes en avril 2006 permettra de rendre compte de ce travail d'élaboration et de lui donner un nouvel élan.

      ·        Des propositions de mobilisations ont été formulées dans notre rencontre : pour une journée de manifestations européennes contre la directive Bolkestein en lien avec la manifestation internationale de Genève contre l'OMC le 15 octobre ; pour une journée de manifestation européenne lors du sommet des chefs d'Etat le 15 décembre; pour une journée de mobilisations locales pour une autre Europe avec des assemblées, réunions, forums sociaux locaux le 4 mars 2006 ; pour le sommet alternatif Europe – Amérique Latine le 13 mai 2006 en Autriche.

      Le collectif unitaire français fera vivre ces propositions et préparera une réunion qui se tiendra dans le cadre de l'Assemblée européenne de préparation du FSE à Istanbul et qui permettra de faire le point sur ces pistes de travail.

      Nous mettons cet appel à la disposition de toutes celles et tous ceux qui veulent être partie prenante, à l'échelle européenne, d'un tel processus de construction.


































       













     

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  • Déclaration issue de la rencontre nationale

    des collectifs unitaires pour le Non

    25 juin 2005 – Nanterre  

     

    Après le 29 mai, on continue !

     

    Le rejet par les citoyennes et les citoyens du projet de Constitution libérale constitue un événement politique majeur pour l'Europe entière. C'est une première victoire contre l'Europe libérale et anti-démocratique. C'est un vote populaire, antilibéral et européen, qui a mobilisé l'essentiel des forces vives du pays. C'est un vote de gauche, d'exigence sociale, démocratique, féministe, écologique, laïque, d'égalité, de paix et de solidarité. Le Non de gauche est majoritaire dans le Non. Le Non est majoritaire à gauche. Le Non de gauche pro-européen fait reculer la droite extrême. C'est un vote de rejet des politiques libérales et d'aspiration à une autre Europe. Ce vote ouvre de nouvelles perspectives. C'est un vote porteur d'espoir pour une Europe solidaire.

     

    La victoire du Non de gauche est à mettre à l'actif de toutes les forces qui y ont contribué. Elle est le fruit de la dynamique unitaire initiée par l'Appel des 200 et qui s'est amplifiée et élargie à d'autres composantes progressistes, ainsi qu'à de nombreux secteurs du mouvement social, tout au long de la campagne.  Elle est le produit d'une démarche politique et sociale, liant les exigences et les luttes sociales aux questions politiques européennes. Elle est le résultat d'une formidable mobilisation de terrain et de conviction menées par les centaines de collectifs unitaires qui se sont constitués, la coordination féministe, les partis, associations et syndicats partie-prenantes. Le type de campagne que nous avons mené, sur le contenu du traité, en faisant appel à l'intelligence des citoyens, tournée vers les couches populaires et contre la droite a compté. Cette campagne a fait travailler ensemble des militants d'organisations politiques, syndicales, associatives, de sensibilités diverses ; elle a favorisé l'implication de dizaines de milliers de citoyennes et de citoyens.

     

    En France, désavoués massivement une nouvelle fois, le Président de la République et le nouveau gouvernement français n'en tirent aucune conséquence quant à leur légitimité. Au contraire, ils montrent leur refus d'entendre et de respecter la volonté populaire exprimée dans les urnes.

    Au rejet par la majorité du peuple français de cette Constitution libérale, ils ont répondu par un appel à la poursuite du processus de ratification.

    A l'exigence démocratique, ils répondent par le recours à la procédure des ordonnances au mépris des attentes de la société, des revendications des organisations syndicales, et même des procédures de débat parlementaire.

    A l'exigence sociale, ils répondent par une aggravation des politiques libérales, la poursuite de l'entreprise de démantèlement social en s'attaquant au Code du Travail et aux garanties collectives, l'accélération des privatisations, le durcissement répressif et sécuritaire.

     

    En Europe, le Conseil européen a révélé au grand jour les contradictions et la crise qui taraudent la construction européenne depuis longtemps et qui ne débouche que sur une pseudo-Europe, qui tourne le dos aux besoins et aspirations des peuples.

    L'affrontement des « intérêts nationaux » et l'absence d'émergence d'un intérêt collectif européen montrent les impasses d'une construction qui tient les peuples à l'écart, les met en concurrence et conduit des politiques libérales de démantèlement social. 

    Le refus partagé par les gouvernements des principaux pays de l'Union, de toute augmentation du budget communautaire, au moment où l'élargissement à dix nouveaux membres introduit une profonde fracture économique et sociale en son sein, interdit toute politique de solidarité — notamment en faveur des nouveaux membres — et de réduction des inégalités, conduit au dumping social et fiscal, empêche l'adhésion des peuples à un projet commun.

     

    Il est urgent de sortir de cette impasse et d'ouvrir un autre chemin.

     Les collectifs unitaires qui, avec toutes les forces qui ont mené campagne, ont été les artisans de la victoire du Non ont décidé de leur maintien et de leur élargissement. Leur action va se poursuivre contre les offensives libérales, qu'elles soient internationales, européennes ou nationales ; et pour être une force de proposition pour une Europe alternative..

     

     Nous continuons pour résister et gagner face aux politiques libérales en Europe et en France

    Nous devons agir pour obtenir des mesures immédiates traduisant un changement de cap : retrait de la directive Bolkestein, des directives de libéralisation (transports, portuaire, brevetabilité des logiciels, du vivant, etc) et des textes visant à démanteler les services publics, adoption d'une directive limitant effectivement le temps de travail, politique économique européenne volontariste pour l'emploi et l'environnement, mesures de solidarité et de convergence sociale et fiscale, remise à plat de la politique agricole commune non soumise aux objectifs libéraux de l'OMC, remise en cause des négociations AGCS, révision du statut et des missions de la Banque Centrale Européenne, remise en cause du Pacte de stabilité monétaire, appropriation et gestion sociale de l'eau, annulation réelle de la dette des pays pauvres, etc. Cela suppose une remise en cause des Traités antérieurs et des politiques menées.

     

    Nous devons agir contre la privatisation d'EDF et de GDF, la fermeture des bureaux de postes, l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire, la transposition des directives de libéralisation des services publics, la remise en cause des droits des chômeurs, les licenciements collectifs, le démantèlement du Code du Travail, et les mauvais coups à venir des « 100 jours » du nouveau gouvernement ; pour la création d'emplois par la réduction du temps de travail, pour la lutte contre la pauvreté par l'augmentation des salaires et des minimas sociaux.

     

     Nous continuons pour débattre et construire des alternatives à ces politiques en Europe et en France

     

    Nous réaffirmons notre engagement pour la construction d'une Europe démocratique et solidaire. Il est urgent de sortir de l'impasse d'une simple zone de libre échange où la concurrence généralisée détruit les solidarités et d'emprunter un autre chemin, celui de la démocratie, de la justice sociale, de la solidarité, de l'égalité entre les femmes et les hommes, des droits de la personne, des droits des migrants et demandeurs d'asile, de la citoyenneté de résidence, de l'action pour la paix et contre la militarisation, de nouveaux rapports solidaires avec les pays pauvres et pour un nouveau type de développement permettant d'éradiquer la pauvreté mondiale et respectueux des équilibres écologiques. Plus largement, nous devons contribuer à donner de nouveaux fondements politiques et sociaux et à élaborer une nouvelle charte fondamentale pour l'Europe.

     

     Nous allons œuvrer, avec nos amis et partenaires, à l'organisation d'un vaste débat dans tous les pays pour que les grands enjeux de la politique européenne deviennent l'affaire des citoyens. Cette démarche devra rechercher les articulations et complémentarités avec le processus du Forum Social Européen et prendre en compte le calendrier des grandes échéances européennes, voire internationale.  Le projet de Constitution européenne est juridiquement et politiquement mort. Il doit être retiré et une nouvelle discussion doit s'ouvrir au grand jour et sous l'autorité des peuples sur les politiques économiques et sociales et sur les institutions de l'Europe.

     

     

    Les questions européennes sont aujourd'hui des questions nationales. Les orientations que mettent en œuvre les institutions européennes et les gouvernements puisent à la même inspiration libérale. Les résistances et les alternatives ont nécessairement une double dimension européenne et nationale. Il s'agit de construire, en lien avec les mobilisations concrètes, un processus de débat et d'élaboration d' « exigences pour une autre Europe » et pour des politiques de transformation sociale progressistes dans notre pays et en Europe.

     

    Nous continuons avec le même esprit de rassemblement, d'ouverture,  de convergence, de pluralisme et d'unité que pendant la campagne, avec la volonté de nous élargir, en respectant les rythmes et les diversités, en nous adressant à toutes celles et tous ceux qui veulent agir concrètement contre les directives de libéralisation européennes et leur traduction nationale, qui veulent bâtir une autre Europe et construire une alternative aux politiques néo-libérales.

     

    Nous continuons avec la même démarche de fonctionnement qui a fait ses preuves : autonomie des collectifs, circulation en réseau de l'information et des propositions, coordination autour des initiatives et des campagnes, prise en compte des diversités, fonctionnement au consensus. Il ne faut pas entrer à marche forcée dans une structuration trop stricte, une délimitation politique trop précise, une projection prématurée sur de prochaines échéances électorales, sous peine d'être contre-productifs par rapport aux nécessités d'élargissement, de pluralisme et d'unité. Nous devons partir des contenus communs et des accords vérifiés pour construire ensemble. Les collectifs locaux, leur forme souple et non cartellisée, ont une grande importance pour cela.

     

    Le collectif d'initiative national décide de continuer à exister pour contribuer à construire une alternative antilibérale en Europe et en France. Il doit garder une fonction souple de circulation de l'information et de proposition, mais n'a pas vocation à « centraliser » ou « diriger ». Un changement d'appellation nécessaire pour prendre en compte la nouvelle situation et son élargissement doit être débattu et sera rendu public à l'occasion d'une conférence de presse de rentrée en septembre.

     

     

    La réunion nationale des collectifs unitaire du 25 juin à Nanterre propose à tous les collectifs de débattre et de s'emparer de ces réflexions et de la démarche proposée.

    Elle appelle :

    -        à saisir les opportunités de l'actualité de l'été pour apparaître dans des formes originales adaptées à la période.

    -        à organiser des « initiatives de rentrée » fortes dans toutes les localités pour relancer dès septembre la dynamique de mobilisation et répondre aux « 100 jours » de Villepin ; une affiche nationale sera préparée en ce sens.

     

    -        à conduire à tous les niveaux des actions et des campagnes autour des objectifs élaborés en commun ; en prenant en compte les objectifs décidés lors de la rencontre européenne du 24 juin à Paris (pétition européenne, etc).

    -        à initier de larges débats et confrontations, à organiser des réunions publiques et des forums de masse, au cours de l'automne, dans les localités, départements et régions, pour engager avec tous les citoyens et toutes les organisations qui le souhaitent, un travail de confrontation d'idées et de propositions afin d'élaborer des « exigences » démocratique et sociales et des alternatives aux politiques néo-libérales en Europe et en France, dans la perspective d'Assises nationales, perspective que nous mettons en débat.

    -        à préparer une initiative de mobilisation particulière à l'occasion du prochain sommet européen début décembre.

    -       à actualiser les outils — en particulier internet — pour favoriser les espaces de débat et d'échange.

     

    Une nouvelle rencontre nationale, sera  proposée avant la fin de l'année pour faire le point de la dynamique engagée et les suites à donner.

     

     La victoire nous donne une grande responsabilité ; nous allons relever le défi en amplifiant en France le processus de réappropriation de la politique par les citoyennes et les citoyens et en l'élargissant à l'Europe.

     

     

    Nanterre, le 25 juin 2005

     

     

     

    La déclaration adoptée par la réunion européenne des 24-25 juin à Paris est complémentaire de cette déclaration et les initiatives qu'elle propose sont prises en compte par la réunion nationale des collectifs.


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