• Villanova (auteur et acteur, humoriste)

    Vous le savez, depuis des années, je n'ai pas compté mes efforts pour vous faire marrer. Aujourd'hui, l'occasion vous est donnée de m'offrir à votre tour un des plus beaux fous rires de ma vie. En votant « non » majoritairement, vous me donnerez le spectacle burlesque le plus grandiose, celui dont je n'avais pas osé rêver : François Hollande pleurant dans les bras d'Ernest-Antoine Seillière ; Daniel Cohn-Bendit fondant en larmes sur l'épaule de Nicolas Sarkozy ; le gros Pierre Mauroy s'écroulant de tout son poids sur le si fragile Douste-Blazy, etc. Les éléphants du PS et les dinosaures de l'UMP dans la même salle des urgences, l'âme meurtrie des mêmes plaies et bosses !

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  • Le 29 mai, tous ensemble,

    pour faire gagner le Non !

    ET A 22 H OO ON FETE CA

    dans la rue à Rennes place de la mairie

    La victoire des salariés de Total a comme un avant-goût de victoire du Non, une victoire morale et politique contre la droite et le patronat. La direction de Total avait cru bon d'appliquer, avec zèle, la décision de Raffarin d'imposer une journée de travail gratuit, sous prétexte de solidarité. Les salariés ont dit non, pas d'accord pour payer à la place des actionnaires, au moment où Total vient d'annoncer plus de 9 milliards d'euros de profits pour 2004 et un milliard par mois depuis le début de 2005. La direction a été contrainte de céder et de payer 4 jours de grève sur 5. Cette victoire est bien à l'image du changement de climat qui s'opère à travers les luttes et les mobilisations et qu'amplifie la campagne pour le référendum. Elle indique le formidable encouragement que la victoire du Non représenterait pour tous ceux qui souffrent de la politique du patronat et de son gouvernement.

    Le Oui panique

    Il est réjouissant de voir le camp du Oui, s'affoler, paniquer, tenter d'agresser, de mépriser, sans effet sur le Non qui s'enracine au cœur des classes populaires. Les cotes de popularité de Chirac et de Raffarin sont au plus bas. Ce dernier dont le sort est déjà tranché tente d'ironiser, « l'effet Pentecôte va s'estomper...  », et appelle les partisans du Non à... s'abstenir. Le mépris rend décidément stupides les hommes du pouvoir. Et il ne leur reste plus qu'à essayer de faire peur ou de mentir. Ils tentent de faire peur en invoquant le chaos, «  de longs mois de crise  » si le Non l'emporte, ou en invoquant l'ombre de Le Pen. Hollande voudrait que nous soyons bien sages en attendant 2 007. Le Oui de droite comme le Oui de gauche voudraient nous faire croire que l'Europe sociale, c'est eux. Ils mentent et leurs mensonges se retournent contre eux. Leur Europe, c'est celle de la concurrence, des bas salaires, de la précarité et du chômage, celle des privatisations et du démantèlement des services publics.

    Non, par-delà les frontieres

    Ils prétendent aussi que notre Non serait celui du « repli  ». Là encore, ils mentent. Notre Non, c'est celui des salariés d'IBM dont les syndicats appellent à une journée internationale d'action, en Europe, aux Etats-Unis, au Japon contre les 13 000 licenciements annoncés par leur direction. Face aux ravages de la concurrence, dite dans le projet de constitution « libre et non faussée  », les travailleurs s'organisent, à l'échelle internationale, pour défendre leurs droits. C'est cela l'avenir. C'est le sens de notre Non, une main tendue à tous les travailleurs d'Europe pour harmoniser les droits sociaux par le haut et pas en fonction de la logique destructrice du marché. Nous voulons un SMIC européen, une harmonisation des droits contre le chômage, les licenciements, la précarité. Nous disons Non à leur Europe, celle des multinationales de l'industrie et de la finance, parce que nous voulons une Europe des droits sociaux et de la démocratie.

    Un Non de liberté et de lutte

    Dire Non est un geste de liberté à l'égard de tous ceux qui, à droite ou à gauche, dans les partis ou les syndicats, ont voulu nous faire accepter une politique de rentabilité financière, de concurrence comme s'il n'y avait rien hors de l'économie de marché. Notre Non est un Non de rupture avec le libéralisme. Il est temps que Chirac, tous ses amis et alliés cèdent la place. Faisons en sorte que le 29 mai ouvre la perspective de mobilisation, ici et dans toute l'Europe, contre le chômage et la précarité, pour les salaires et nos droits, pour une autre Europe. Votez Non, c'est le vote de la solidarité des travailleurs et des peuples.


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  • une parabole pour un OUI pour un NON
    narrée par 2 charmantes prophètes ...
     
     
     

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  • le NoN de toutes nos forces !!!


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  • la Cie Jolie Môme

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