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  • L'idiot du village mondial
    2005-04-23 11:22:59 :
    Michel Rocard
    "Les socialistes se sont laissés marchandiser en ne se consacrant qu'à l'économie et au social, alors que le projet du socialisme est un projet sur l'art de vivre."


    2005-04-22 10:28:19 :
    Un dirigeant socialiste
    "Nous avons échoué à dramatiser l'enjeu ou ceux qui s'y sont essayés l'ont fait avec trop d'arrogance."


    2005-04-21 09:41:52 :
    Arkadi Vaksberg, historien
    "Le seul fait que Lénine ait été opposé à la construction européenne est une raison suffisante pour la défendre."


    2005-04-20 09:30:58 :
    Stéphane Denis, chroniqueur au Figaro
    A propos de la constitution européenne : "... envisageons simplement les dangers que la démocratie fait courir à une grande ambition. Ils sont considérables et, de plus en plus, les dirigeants des pays modernes, s'ils veulent gouverner de façon efficace, devront trouver les moyens de contourner la démocratie."


    2005-04-19 08:25:31 :
    Frits Bolkestein, faiseur de directives
    "Personnellement, je suis opposé à tout référendum. C'est un mauvais instrument parce qu'on lie tout à tout, dans un référendum. Il y a deux formes de démocraties. Il y a les démocraties directes et les démocraties représentatives. Moi je suis partisan de la démocratie représentative et les référendums n'ont pas de place dans cette forme de démocratie (...) Les élus doivent décider. C'est pour cela qu'ils ont été élus."


    2005-04-17 03:12:28 :
    Lech Walesa, ancien Premier ministre
    « La Pologne a perdu une mère, parce que le pape s'en occupait comme d'un mère de sa famille »


    2005-04-16 10:22:23 :
    François Hollande, secrétaire national du PS
    « Si Le Pen ne s'est fait pas entendre dans cette campagne, c'est que d'autres font le travail à sa place. »


    2005-04-15 10:45:32 :
    Daniel Cohn-Bendit, Vert
    « Vous croyez que Marie-George Buffet, Fabius, Besancenot ou Bové seront élus président et pourront renégocier la constitution ? Non, Sarkosy sera président ! Et ce soir-là, c'est Bush qui sablera le champagne. »


    2005-04-12 09:22:03 :
    Daniel Cohn-Bendit, Vert
    « Derrière un oui, il y a un non, tandis que derrière un non, il y a un oui. »


    2005-04-08 07:42:36 :
    Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre
    "Je n'économiserais pas mes efforts pour promouvoir le "oui". Je suis fier des réalisations européennes de mon gouvernement."


    2005-04-07 10:09:46 :
    Frits Bolkestein, auteur de directives (2)
    "Si on veut dire par-là qu'on va reprendre le texte [de sa directive] et recommencer à partir de zéro, ce ne sera pas le cas. Il sera seulement peaufiné, amélioré, légèrement amendé, comme toutes les directives."


    2005-04-07 09:56:18 :
    Frits Bolkestein, auteur de directives
    "C' est très facile : dans la langue de mon pays, mon nom ne se prononce pas comme Frankenstein, mais plutôt comme Einstein."


    2005-04-06 08:55:22 :
    Dominique de Villepin, ministre de l'intérieur
    Si le non l'emporte, "une France humiliée qui aura du mal à se regarder elle-même et aura du mal à se regarder dans les yeux des autres parce qu'elle aura soudain rapetissé".


    2005-04-06 08:54:44 :
    Dominique de Villepin, ministre de l'intérieur
    Si le non l'emporte, "une France humiliée qui aura du mal à se regarder elle-même et aura du mal à se regarder dans les yeux de autres parce qu'elle aura soudain rapetissé".


    2005-04-05 08:22:32 :
    Martine Aubry, maire de Lille
    "Les tenants du "non" attisent les peurs. C'est grave quand ce sont des hommes et des femmes de gauche parce que cela rappelle une certaine campagne, quand on a fait peur au Français sur la sécurité"


    2005-04-04 10:42:51 :
    Dominique Perben, ministre de la Justice
    "Les voyous (...) profiteront de l'ouverture des frontières"</em /> si le vote sur la ratification de la constitution s'avère négatif.


    2005-04-04 08:58:28 :
    Un directeur départemental de la Sécurité publique
    "Dès qu'ils (les CRS) quittent leur casernement, outre l'hôtel et les primes, leur temps de transport est décompté du temps d'activité et sur une vacation de 8 heures, ils ne passent parfois que deux ou trois heures sur le terrain."</em />


    2005-04-01 09:48:10 :
    Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre
    Lors d'un meeting à Lyon : "Pour ma mère, pour moi, pour ma fille, la bonne réponse, c'est le oui...".


    2005-03-30 23:00:02 :
    Nicolas de Tavernost, PDG de M6
    A propos de la téléréalité : "Une prime au voyeurisme et à la vulgarité à laquelle la France a heureusement réussi jusqu'ici à échapper, grâce à la vigilance du CSA et à l'esprit de responsabilité des opérateurs."</em />


    2005-03-30 22:33:49 :
    Ségolène Royal, membre de la direction du PS
    "
    Un "non" à l'Europe, c'est une menace pour le développement économique, une forme de régression, de décadence."</em />


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  • L¹Europe des crétins***
     
    de Michel ONFRAY philosophe, écrivain
     
    Les gens qui vont voter Non à la constitution européenne sont des crétins, des abrutis, des imbéciles, des incultes. Petit pouvoir d¹achat, petit cerveau, petite pensée, petits sentiments. Pas de diplômes, pas de livres chez eux, pas de culture, pas d¹intelligence.Ils habitent en campagne, en province. Des paysans, des pécores, des péquenots, des ploucs. Ils n¹ont pas le sens de l¹Histoire, ne savent pas à quoi ressemble un grand projet politique. Ils ignorent le grand souffle du Progrès. Ils crèvent de peur.
     
    Jadis, ces mêmes débiles ont voté non à Maastricht ignorant que le oui allait apporter le pouvoir d¹achat, la fin du chômage, le plein emploi,
    la croissance, le progrès, la tolérance entre les peuples, la
    fraternité, la disparition du racisme et de la xénophobie, l¹abolition de toutes les contradictions et de toute la négativité de nos civilisations post-modernes, donc capitalistes, version libérale.
     
    L¹électeur du Non est populiste, démagogue, extrémiste, mécontent, réactif. C¹est le prototype de l¹homme du ressentiment. Sa voix se mêle d¹ailleurs à tous les fascistes, gauchistes, alter mondialistes et autres partisans vaguement vichystes de la France moisie, cette vieille lune dépassée à l¹heure de la mondialisation heureuse. Disons le tout net : un souverainiste est un chien.
     
    En revanche, l¹électeur du Oui est génial, lucide, intelligent. Gros carnet de chèque, immense encéphale, gigantesque vision du monde, hypertrophie du sentiment généreux. Diplômé du supérieur, heureux possesseur d¹une bibliothèque de Pléiades flambant neufs, doté d¹un savoir sans bornes et d¹une sagacité inouïe, il est propriétaire en ville, urbain convaincu, parisien si possible. Il a le sens de l¹Histoire, d¹ailleurs il a installé son fauteuil dans son sens et ne manque aucune des manies de son siècle. Le Progrès, il connaît. La Peur? Il ignore. Le debordien Sollers, le sartrien BHL et le kantien Luc Ferry vous le diront.
     
    Bien sûr le Ouiste a voté oui à Maastricht et constaté que, comme prévu, les salaires s¹en sont trouvé augmentés, le chômage diminué et fortifiée l¹amitié entre les communautés. Le votant du Oui est démocrate, modéré, heureux, bien dans sa peau, équilibré, analysé de longue date. Sa voix se mêle d¹ailleurs à des gens qui, comme lui, exècrent les excès : le démocrate chrétien libéral, le chiraquien de conviction, le socialiste mitterrandien, le patron humaniste, l¹écologiste mondain. Dur de ne pas être OuisteŠ
    Citoyens, réfléchissez avant de commettre l¹irréparable !
     
     
    De : Michel ONFRAY
    vendredi 8 avril 2005
     
     
     
     

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  • Après Thomson ... St Micro électronic ....

    c'est Mitsubishi  RDS que l'on veut rayer de la carte des entreprises  et là, ce sont des ingénieurs en majorité... plus de 2OO employés que l'on veut virer.

    Une première riposte mardi 26 avril  avec une manif a 12h place de la mairie...

    ne les laissons pas seuls...


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  • POUR UNE EUROPE

    SOCIALE SOLIDAIRE ET DEMOCRATIQUE

    Le vote utile c'est

    le non au traité constitutionnel

     

    5 bonnes raisons de voter NON au référendum.  

    1 Le traité constitutionnel est antidémocratique dans son élaboration et dans son contenu. Fruit de la convention Giscard qui rassemblait des membres désignés sans mandat des peuples européens, le Traité impose dans sa partie III (321 articles sur 448) des choix politiques et économiques, exclusivement libéraux. Il conforte la concentration des pouvoirs entre les mains des gouvernements et de la Commission européenne sans laisser d'initiative réelle aux députés européens et aux citoyens (Ainsi le droit de pétition citoyenne est un leurre, puisqu'il ne constitue qu'une simple « art I-20 à 27). invitation », que la Commision a tout loisir d'ignorer (art I-47). En.n le principe de double unanimité du Conseil et des gou-vernements bloque toute possibilité réelle de changer la constitution (art IV-443 à 445).

    2 Le Traité instaure comme objectif de l'union  un "marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée » (art I-3) et le décline dans tous les domaines. Ainsi, les politiques de l'emploi (art III-209), de protection sociale, de santé sont assujetties à ce principe. Au nom de cette règle de concurrence libre et non faussée », le Traité interdit toute mesure contre les délocalisations. Il donne un fondement constitutionnel (art III-144) aux directives du type Bolkestein sur la libéralisation des services. La règle de l'unanimité appliquée au droit du travail et à la .scalité empêche toute harmonisation vers le haut et toute régulation .scale (art III-171), légalisant les pratiques de dumping social, qui opposent les peuples entre eux. En.n l'indépendance de la banque centrale européenne dont l'objectif est de maintenir la stabilité des prix (art I-30 et III-185) ne permet pas de politique en faveur de l'emploi. ,

    3 La Charte des droits fondamentaux (partie II)dont on nous vante régulièrement les mérites, ne crée aucune compétence nouvelle pour l'Union (art II-111). Souvent en retrait par rapport à d'autres textes comme la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, elle réduit le droit au travail, référence collective depuis 1950, au simple droit individuel de « travailler et de chercher un emploi » (art II-75). Elle mentionne le droit au mariage sans évoquer le droit au divorce, et ne dit rien du droit des femmes à disposer de leur corps, alors que dans le même temps, il est fait référence à un ambigu « droit à la vie » point d'appui aux mouvements « pro-life ».

    .4 La notion de « Service Public » est absente du Traité A sa place, il est fait men-tion des Services d'Intérêt Economique Général (SIEG), soumis aux « règles de la concurrence » (art III-166§ De plus le Traité recommande aux « Etats membres (...) de procéder à la libéralisation » de ces dits services (art III-166 et III-148). C'est clairement la .fin des Services Publics ! ,amélioration des capacités militaires » pour chaque Etat. Par ailleurs, il oblige l'Union à suivre les orientations de l'OTAN (art I-41-§2 et §3)

     

    5 Le Traité soumet l'Europe à une logique de guerre en imposant l'«

     

    La montée du NON en France a montré une prise de conscience de plus en plus massive du caractère libéral du Traité. Ce NON, qui est pro-européen et de gauche, veut porter un coup d'arrêt aux politiques que nous rejetons massivement : logique de concurrence et de pro.t, aggravation des inégalités, rigueur économique, chômage, précarisation, libéralisation, délocalisations...

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